Source : www.hollywoodreporter.com |
13 millions
d'américains ne peuvent avoir mauvais goût. Alors j'ai pris l'avion,
direction Los Angeles, pour me faire mon propre avis comme tout sériephile qui se respecte. A peine sorti de l'avion, je me suis jeté sur le premier ordinateur en vue. Le temps se meurt, vol retour prévu dans trois petites heures.
Passé le rustre confort
de ma chaise en bois, j'ai été mollement frappé par une série décevante sans l'être. On s'attend à ça et autre
chose à la fois. Le pilote est loin d'être scandaleux, mais au
souvenir des Shining et Misery, on est plus en mesure
de s'attendre à un univers à la Twin Peaks plutôt que
Flashforward. La programmation estivale a cet effet pervers et son influence est certaine quant au choix de l'atmosphère d'une série qui
doit toucher un large public.
La seule franche attente
vient de ce mur, sorte de symbole de l'arroseur arrosé, jeté à la
figure de l'Homme qui en a élevé tant. Les personnages sont très formatés dans l'ensemble et leurs lourds (relou?) secrets
ne présentent que peu d'intérêts. Malgré tout, Under the dome
a l'intelligence de vivifier ses intrigues au bon moment et nous donne l'envie d'en savoir plus et, bien sûr, celle de dénouer l'énigme de ce
satané mur. Le mystère fait loi et l'emporte sur l'intérêt à suivre la petite vie de ces personnages et les
scènes d'action assez too much la plupart du temps.
Au final, Under the dome
remplit bien son rôle de machine de guerre de l'été. Le pari
semble déjà gagné, étant donné l'audience record établie par la chaîne pour un lancement. Elle nous rappelle surtout, avec Dean Norris au
casting, qu'il ne reste que quelques semaines à patienter avant
Breaking Bad. BB que je regarderai cette fois de mon domicile...
Vivre sa passion sans revenus réguliers est devenu compliqué et trop sujet aux déceptions. C'en est fini de ces
escapades hors de prix. Les aides de l'état ne sont pas éternelles et mon compte bancaire est exemplaire du phénomène d'érosion. Il est préférable de rejoindre les habitudes télévisuelles des passionnés ordinaires. Direction le check-in, je regagne mes pénates.
Transatomètre : niveau 2
Transatomètre : niveau 2
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