jeudi 4 juillet 2013

UNDER THE DOME

Source : www.hollywoodreporter.com
Hier matin, après avoir fait le ménage, je me suis fracassé le crâne contre la baie vitrée alors que je rejoignais mon transat sur le balcon. Du coup, je me suis rappelé que je devais regarder Under the dome, la munition marketing estivale en treize épisodes de (Brian K. Vaughan, feu scénariste de Lost ), Stephen King et Steven Spielberg, diffusée sur CBS depuis le 24 juin.

13 millions d'américains ne peuvent avoir mauvais goût. Alors j'ai pris l'avion, direction Los Angeles, pour me faire mon propre avis comme tout sériephile qui se respecte. A peine sorti de l'avion, je me suis jeté sur le premier ordinateur en vue. Le temps se meurt, vol retour prévu dans trois petites heures.

Passé le rustre confort de ma chaise en bois, j'ai été mollement frappé par une série décevante sans l'être. On s'attend à ça et autre chose à la fois. Le pilote est loin d'être scandaleux, mais au souvenir des Shining et Misery, on est plus en mesure de s'attendre à un univers à la Twin Peaks plutôt que Flashforward. La programmation estivale a cet effet pervers et son influence est certaine quant au choix de l'atmosphère d'une série qui doit toucher un large public.

La seule franche attente vient de ce mur, sorte de symbole de l'arroseur arrosé, jeté à la figure de l'Homme qui en a élevé tant. Les personnages sont très formatés dans l'ensemble et leurs lourds (relou?) secrets ne présentent que peu d'intérêts. Malgré tout, Under the dome a l'intelligence de vivifier ses intrigues au bon moment et nous donne l'envie d'en savoir plus et, bien sûr, celle de dénouer l'énigme de ce satané mur. Le mystère fait loi et l'emporte sur l'intérêt à suivre la petite vie de ces personnages et les scènes d'action assez too much la plupart du temps.

Au final, Under the dome remplit bien son rôle de machine de guerre de l'été. Le pari semble déjà gagné, étant donné l'audience record établie par la chaîne pour un lancement. Elle nous rappelle surtout, avec Dean Norris au casting, qu'il ne reste que quelques semaines à patienter avant Breaking Bad. BB que je regarderai cette fois de mon domicile...

Vivre sa passion sans revenus réguliers est devenu compliqué et trop sujet aux déceptions. C'en est fini de ces escapades hors de prix. Les aides de l'état ne sont pas éternelles et mon compte bancaire est exemplaire du phénomène d'érosion. Il est préférable de rejoindre les habitudes télévisuelles des passionnés ordinaires. Direction le check-in, je regagne mes pénates.

Transatomètre : niveau 2







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